mardi 6 août 2013

Restauration pignon rue (suite et fin)

 
Toutes les pierres ont maintenant été brossées, les chaînages d'angle apparaissent bien et on va pouvoir enlever une partie de l’échafaudage 


 Dernières finitions pour les deux spécialistes, appui de fenêtre et cheminée totalement "ravalée" (seul subsiste le milieu de l'échafaudage)

Vu de la route de La Mothe, l’ensemble a fier allure et la lumière joue déjà de ses nuances



La fenêtre du rez de chaussée retrouve son lustre d'antan et semble n'avoir jamais changé...

Celle de l'étage retrouve son volet d'époque et sa petite voisine dont un des jambages "dans son jus" avec le défaut qui signe son époque

 Sur la fenêtre du mur Nord, la date "1610" gravée sur le linteau reprend celle du jambage intérieur avec la même calligraphie. Cette date renseigne sur cette partie de la maison, la plus ancienne, gravée 2 fois, écartant l'hypothèse d'un réemploi.


  En arrivant de Chanteloup, la barrière d'entrée prolongée par la nouvelle perspective du pignon

jeudi 25 juillet 2013




Départ de l'enduit par l'angle du mur Nord. Tout est recouvert ,excepté certaines pierres de taille. Le crépi est constitué d'un mélange sable de Vienne, chaux aérienne ainsi que chaux de St Astier dans les proportions choisies par l'artisan.

 
 

Les transformations  découvertes sur le précédent message sont aussi recouvertes

 Cet enduit commence à "tirer" et les pierres (plus en surface) ressortent déjà car il fait très chaud!

 poursuite de la restauration de la fenêtre, l'enduit est appliqué sur les parpaings et l'appui en pierre naturel est ragréé avec un mortier spécial (employé en monuments historiques)
le mur nord entièrement enduit présente une bonne homogénéité! (au fait, la date sur le linteau de la petite fenêtre est la même que sur son jambage (à l'intérieur quant à lui), dans le même caractère d'époque, et confirme le diagnostic de l'architecte des monuments historiques...1610 quand même)

mercredi 17 juillet 2013


Restauration(suite)

Le mûr nord après dégagement des pierres, joints, etc..., un bel appareillage en pierres du pays, mélange de calcaire ou de meulière, avec quelquefois du silex (bon pour les forets de perceuses...)


 Attaque de l'angle nord du pignon, toujours un très bel appareillage sous le vieux crépi


 Les entourages de fenêtres en pierre de taille retrouvent leur prestance

 on aurait presque envie de conserver la pierre apparente, ce qui serait une erreur sur ce type de construction, il faudra regarnir avec un crépi naturel chaux et sable et dégager à la truelle et brosse quelques pierres plus saillantes

 au rang ses surprises, une triple modification sur ce qui est maintenant la fenêtre de la chambre rez de chaussée


première intervention sur cette fausse fenêtre avec appui béton, coller un parement d'appui en pierre naturelle pour retrouver l'aspect originel



Au petit jeu de "avant/après", le gîte poursuit sa restauration


Voici le pignon côté rue qui n'avait jamais subit de retouches... de notre part, car les travaux vont faire apparaître des modifications plus anciennes.

 On pourra remarquer des appuis de fenêtre bricolés, une porte avec parpaings (mea-culpa), etc....


 La dite fenêtre s'intègre dans une ancienne ouverture double...


 C'est bon pour les parpaings, les artistes s'en chargent..

D'abord, sécuriser le chantier qui borde la route, qui plus est dans une bifurcation..


vendredi 5 avril 2013

Les rosiers du gite-la-chesnaye (en avant saison)

 2 rosiers liane s'enroulent sur la grille du jardin, Dentelle de Malines rose pâle non remontant et une belle inconnue de couleur rose indien 


 Le mur de l'abri à vélos reçoit le célèbre Pink Cloud à la floraison continue jusqu'aux gelées 


Un bouquet de la fragile et rare Duchesse d'Aeurstadt aux nuances abricot proche de la porte du gite




L’exubérance de Paul Himalaya's musk sur le mur de séparation du verger

Rare également, Madame Ernest Calvat dont le parfum les soirs d'été embaume les dîners



 
Aviateur Blériot recouvre le mur de la rue de superbes mini roses turbinées


Hena Harkness Climbing sur le mur du garage fleurit tout l'été



   les milliers de pompons blanc de Félicitée et Perpétue contre le mur du voisin


 Survivante de la restauration du gite, un pied sans doute centenaire de Yolande d'Aragon selon les uns ou de Jacques Cartier selon d'autres et sur lequel nous veillons jalousement d'autant qu'il exhale un rare parfum



 Le délicat rose tendre de François Juranville sur la façade principale du gite se couvre de fleurs dès le printemps avec une remontée plus tranquille en fin d'été




 
Le deuxième pied "sauvé des travaux" est cette Reine des Violettes ou Rose l’Évêque
Son parfum est extraordinaire